J’ai lu, entendu quelque part …

90%. C’est, selon une estimation récente d’Europol, la proportion des contenus publiés qui seront probablement générés par des intelligences artificielles à l’horizon 2026. 
La bataille est engagée, mais quelle bataille ? 

On comprend aisément que Elon Musk et ses acolytes ne veillent pas « seulement » à notre bien être. A qui profite la mise en place des machines à balancer des contenus? Machines dont la vitesse de propagation est telle que la stratégie de défense est déjà battue d’avance sauf à monter aussi des engins de défense qui seraient dans le meilleur des cas encore plus agressifs. 

L’ingénieur Daniel Ventre s’en inquiétait déjà dans Intelligence artificielle, cybersécurité et cyberdéfense (1è Éditions, 2020): « Ces contenus faux, artificiels, […] sont générés à la vitesse de la machine, diffusés à la vitesse de la lumière […] et peuvent donc prendre de court toute tentative de contre strictement humaine. »

Quand on se rappelle la masse d’informations, souvent contradictoires, qui circulent, entre autres, dans le domaine de la santé, on comprend la montée de la perplexité. Mais la perplexité peut se résoudre par la victoire d’un camp, qui maîtrise mieux la gestion de la communication.

Il ne faut jamais oublier que la technologie à la base de ces questions reste humaine. ‘Simplement’, l’homme s’amuse une fois de plus à jouer à l’apprenti sorcier.  On sait comment cela peut finir …

Lu dans Philosophie magazine 164)

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