Il est intéressant, et on ne plus étonnant, de se rappeler ce qui se disait et s’échangeait il y a seulement quelques mois.
Prise de conscience des valeurs comme l’autonomie, la solidarité, le rapport au travail. A une échelle collective, remise en cause des moyens de transport, relocalisation des activités industrielles, et surtout un sérieux rappel des questions environnementales débattues pourtant depuis des années.
Vous avez peur de la Covid-19: protégez-vous, vaccinez-vous! Oui mais…
Poursuivre la lecture de « Covid-19 et vaccination: paradoxe »Nous avons parlé dans un article récent d’histoires communes, quand nous nous sommes penchés sur le sujet de la prise de connaissance.
Quand cela a-t-il débuté et à quoi cela peut-il bien servir ? Car à première vue cela devrait déboucher -ce qui arrive bien souvent d’ailleurs- sur des conflits.
D’abord être libre, disent-ils. Mais qui ? Quand on découvre ce qui est à l’œuvre aujourd’hui. Tous les efforts demandés vont tous dans le même sens: restreindre nos libertés. Avec comme récompense immédiate l’éloignement de la maladie, et surtout la participation au soutien collectif du système de santé.
Poursuivre la lecture de « La liberté, vraiment? »La lecture du livre de Sébastien Bohler « Le bug humain » (Ed R.Laffont) est bien intéressante. A lire ce docteur en neurosciences, « notre cerveau est programmé pour poursuivre quelques objectifs essentiels liés à sa survie: manger, se reproduire, acquérir du pouvoir, le faire avec un minimum d’efforts et glaner un maximum d’informations sur son environnement ».
Poursuivre la lecture de « Notre cerveau fait des siennes »S’informer n’est pas prendre connaissance. Parfois, et même souvent, on l’oublie. On oppose la vérité au mensonge, ou les fake news à celles qui ne le sont pas. Mais comment démêler l’écheveau de la « réalité brute », de l’opinion, de l’interprétation?
Poursuivre la lecture de « Info n’est pas connaissance »Dans la collection nouvelles mythologies – c’est tout dire -, on peut lire un livre rédigé par Benoit Heilbrunn « L’obsession du bien-être » (Editions R.Laffont).
La notion du bien-être apparaît au XIXe siècle. Ce concept devient alors, comme le note Edgard Morin, une valeur bourgeoise et prolétarienne. C’est le déploiement de la société de consommation qui fait de la quête du bien-être un style de vie, puis une injonction.
A l’heure actuelle, le ton est à la méritocratie. Il suffit d’entendre les discours de notre voisin jupitérien pour s’en convaincre. Mais cela ne date pas d’hier. Les self-made men nous font la morale depuis bien longtemps. Et au moment où la course au bien-être est lancée, les trophées sont distribués aux plus méritants.
Chacun devrait sa position sociale ( et son état de santé) à son mérité intrinsèque.
Il est intéressant face à cette situation de se référer au livre de l’épidémiologiste Richard Wilkinson “Pour vivre heureux, vivons égaux ».
La vérité n’est jamais qu’une erreur rectifiée (G.Bachelard).
A la suite du proverbe bien connu, on peut citer Saint Augustin: l’erreur est humaine, la reproduire est diabolique.
Quand nous pensons que tout dépend de nous, nous pensons soumettre le réel, or le réel résiste le plus souvent. Charles Pépin nous propose de changer de regard sur nos échecs.
Poursuivre la lecture de « Oser l'échec »Pourquoi choisir l’obésité comme fil conducteur d’une réflexion sur la santé?
A priori, diront certains, nulle réflexion n’est nécessaire.
Tant le sujet est simple, un problème une solution. Moins d’énergie, plus de dépense, et la machine s’équilibre.
Et d’embarquer rapidement dans le train des précheurs du bon sens et des moralistes à 2 sous.
De plus en plus d’obèses, c’est peut-être la faute au monde moderne et à ses dérives ‘consommatoires’ mais c’est surtout la manque de rigueur et de volonté qui est mis en exergue par les hérauts du bien-être. Ceci n’est que la première scène d’une pièce qui comporte plusieurs actes.
Essayons d’y voir plus clair dans cet écheveau de complexités. En effet, l’obésité doit se voir à travers un prisme qui tient du kaléidoscope à multiples facettes: physiologiques, psychologiques, environnementales, sociales, culturelles, économiques, politiques, idéologiques…
Nous cheminerons en nous appuyant sut la lecture de plusieurs auteurs qui, peu ou prou, ont examiné quelques facettes de cette question.
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